La compagnie

DERAÏDENZ est attachée, et tout particulièrement Baptiste Zsilina, à la notion de création totale. L’harmonie, la cohérence et la densité que proposent l’écriture, la composition musicale, la construction de marionnettes, décors, scénographie, mise en lumière, mise en scène, et interprétations maîtrisées sont au cœur du Dernier jour de Pierre. Le souhait est de proposer un univers tellement singulier et complet, qu’on y entre comme dans un nouveau monde, avec ses codes, son langage, ses mystères et ses évidences. La mise en mouvement de cet univers, en tant que spectacle, vibre de la connaissance que l’équipe a de son outil, et de l’affect de sa construction

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Le Spectacle

L’histoire de Pierre et les Brèches Noires. Un homme marche, accompagné du paysage hivernal, en campagne. Il ne porte pas de sac de voyage, il n’a pas l’air du coin pour autant : c’est Pierre. La neige tombe, il arrive au seuil d'un village. Il ne semble pas avoir d’objectif, si ce n’est de suivre ce que lui indiquera le présent de ce voyage. Le dernier jour de Pierre est un grand écart entre le traumatisme et la consolation. Comme un ultime moment d’écoute. C'est poser un état de quête, de vulnérabilité, et là où il faudrait le plus de réparation et de bienveillance : supprimer l’espoir, que le constat soit insupportable. Dix tableaux-décors se succèdent dans le grand castelet, accueillant une vingtaine de marionnettes à fils longs de différentes échelles pour dresser, lente et douce, ce que nous appelons « l’histoire de Pierre ». Ponctuent cette aventure lente et contemplative, des Brèches Noires. Ce sont des suspensions ou coupures scéniques métaphoriques, surnaturelles et horrifiques. Elles sont de plus en plus régulières et se passent en avant- scène. Le spectacle est sans texte, les atmosphères sonores et musiques sont des créations originales de la compagnie, au même titre que les marionnettes, les décors, la scénographie, l'écriture, la lumière ; le tout formant, dans l'univers singulier de DERAÏDENZ, une création totale.

« Dire le désespoir et le donner à voir, c’est bien sûr une tentative pour le conjurer. Ce spectacle puissant n’est donc finalement pas désespérant. C’est surtout une expérience esthétique extraordinaire, comme seuls peuvent nous la procurer les plus grands chefs-d’œuvre de la peinture. En l’occurrence, on a parfois l’impression de voir Bacon surgir dans un tableau de Brueghel… Un spectacle rare et une proposition exigeante, à ne décliner sous aucun prétexte. »

Distribution

Distribution. Dramaturgie, Conception et Mise en Scène Baptiste Zsilina En collaboration avec Léa Guillec Marionnettistes Coline Agard, Léa Guillec, Hanna Malhas et Marion Piro Régie plateau et manipulations Églantine Remblier et Luce Causin, en alternance avec Nicolas Pautrat Régie Générale et Création Lumière Loris Lallouette Construction Castelet et Machinerie Nicolas Pautrat Assisté par Thierry Hett et Coline Agard Construction Marionnette et Décor Baptiste Zsilina, Églantine Remblier, Marion Piro. Et le soutien de Nora Laamari, Célia Hue, Eliott Lust, Romain Gendarme, Kaïssa Roux, Marine Piette, du Lycée des Arts et Métiers de Vedène, Lucile Molinier, Céline Luciani, Lucie Lizen, Jean-Claude Leportier, Angèle Morales, Kevyn Lozouet, Johanna Theys et de nombreux bénévole

Crédits

Costumes Sarah Rieu Avec Martial Larregain, Joséphine Bevan, Blanche Piris, Pablo Berthelon Et le soutien de l’Atelier Métissé Composition Musique Baptiste Zsilina Sound design et mixage Arthur Bohl Musiciens Etienne Beauny, Soraya Chaubert, Théodora Carla, Sylvain Mazens, Fanfare Haut les Mains, Christophe Pottier, Baptiste Zsilina, Marlène Pianet, Alexis Borrely, Eric Chanas, Lelia Piris, Nico Maindiaux. Photos de Plateau Serge Gutwirth Communication et Diffusion Anna Massonnet 

Remerciements Christophe Pottier, Hervé Agard, Naïri Casabianca, Jean-Claude Leportier, Théâtre Transversal, Laurence Fanuelle, Guilhem Saudrais